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  • Joackim

ÉRÉMURUS, PHLOMIS, NÉPÉTA ET PEROVSKIA


Le jardin commence tout doucement à se parer de couleurs en cette fin de printemps. Le dernier massif créé, il y a moins de deux ans, est le plus fourni actuellement.

Au premier plan, nous avons un Phlomis tuberosa issu d'un semis que j'avais effectué à partir de graines de la fameuse variété 'Amazone'. Je n'avais alors réussi à obtenir qu'un seul plan. Celui-ci avais été planté dans ce nouveau massif et il avait fleuri pour la première fois l'année dernière. Pour sa deuxième année, sa floraison est plutôt généreuse !

Sur la gauche de la photo et derrière les Eremurus hybrides blancs de la variété 'Obelisk', on reconnaît Nepeta faasenii Walker's low, bleu lavande. Au milieu, se dresse les tiges gris-vert des Perovskia atriplicifolia Blue Spire non encore fleuries. On devine avec tout cela (la qualité de la photo n'est pas très bonne) les inflorescences de Stipa gigantea, celles violet-pourpre de Salvia nemorosa Caradonna ainsi que les fleurs aériennes de la verveine de Buenos Aires (Verbena bonariensis) flottant au-dessus de Stipa tenuifolia (cheveux d'ange).

La réussite de cette scène, selon moi, tient en deux mots : harmonie et contraste.

Harmonie des couleurs. L'association bleu-lavande (népétas), gris (perovskias et sédums) et rose doux (phlomis) fonctionne toujours à merveille. Sans oublier le blanc des chandelles d'érémurus qui viennent éclaircir la scène, et puis la petite touche mauve des verveines de Buenos Aires et violacée de la sauge 'Caradonna'. Les feuillages verts des asters font le lien entre tous ces tons alors que celui, plus clair, des cheveux d'ange apporte une touche de luminosité.

Contraste des formes et des textures. Les épis denses des népétas créent une masse informe mais colorée, aux contours flous, servant de faire-valoir tant aux fleurs verticillées des phlomis dont la structure bien nette se détache de l'ensemble que des quenouilles blanches des érémurus Obelisk. Les perovskias, malgré l'absence de fleurs à ce stade de l'année, offrent une texture intéressante grâce à leurs petites feuilles finement découpées qui contrastent bien avec le reste.

Cette association sera peut-être reproduite dans d'autres endroits du jardin, dans des proportions plus grandes afin de générer un impact visuel plus fort. Pourquoi pas en bordure de la future "Rivière de sauges", qui n'est encore qu'au stade préparatoire du projet et dont on devine le futur emplacement sous les bâches servant à désherber la zone. En attendant, ce massif va pousser gentiment (il n'en est qu'à sa deuxième année) avant de pouvoir multiplier les plantes en nombre suffisant pour pouvoir en faire un autre plus grand encore.


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