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  • Joackim

C'EST LE PRINTEMPS !


Je reviens après neuf mois d'absence sur ce blog, le temps de faire un petit bilan de tout ce temps passé au Jardin d'Érémure.

Je commencerai par ce qui me tient le plus à cœur en ce moment (et même depuis plusieurs années), les hellébores. L'année qui s'est écoulée n'a pas été favorable à la culture de mes plantes fétiches, du moins celles issues de mes croisements et que je cultive en pots ou en godets. Il y a eu tout d'abord un été 2018 chaud et particulièrement sec. Beaucoup de mes "bébés" n'ont pas survécu à la sécheresse qui a sévi. Ensuite, ça a été un excès de précipitations qui a fini d'achever quelques unes des survivantes. Résultats : énormément de perte (surtout celles en godets, mais aussi pas mal de plantes en pot de 2 ou 3 litres). Ce n'est pas tant la météo capricieuse qui est à mettre en cause mais plutôt mon équipement qui est insuffisant. Avec une serre professionnelle, un bon système d'ombrage et un bon système d'irrigation, les plantes n'auraient pas souffert et je n'aurais pas eu de perte à déplorer, ou du moins très peu. Mais voilà, je ne suis qu'un amateur, avec ses modestes moyens, et je fais avec. Si je pouvais mettre mes bébés hellébores à l'ombre de grands arbres cela me garantirait des conditions de culture plus favorables et donc avec beaucoup moins de perte. Mais je ne dispose malheureusement pas d'un tel environnement. Conséquence de ces déboires, très très peu de nouvelles créations en fleurs, et les rares nouveautés ne présentent pas beaucoup d'intérêt de mon point de vue. J'espère néanmoins pouvoir présenter des nouveautés intéressantes l'année prochaine.

Conclusion : pour mes prochains semis (et mes survivantes !), je vais tâcher d'améliorer mon système d'ombrage, veiller à ce que celui-ci ne fasse pas défaut dans les périodes critiques ; je vais aussi essayer de mettre les semis dont je fonde beaucoup d'espoir aux rares endroits où je dispose d'une ombre fraîche afin de maximiser les chances de les conserver jusqu'à la floraison.

Les hellébores en pleine terre n'ont pas tous ces problèmes. Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, ces hellébores (presque tous issus de mes croisements) plantés il y a bientôt deux ans, se portent à merveilles et fleurissent abondamment. Il faut dire que le coin leur plaît. Avant la plantation, j'avais préalablement enrichi la terre (à tendance argileuse) avec du compost et ajouté du sable afin de favoriser le drainage. Derrière à gauche, on devine les bambous noirs (Phyllostachys nigra) qui leur prodiguent une ombre bienfaitrice aux heures les plus chaudes de la journée. D'autres hellébores plantés l'année dernière au pied du Parrotia (dont le semis 151501 évoqué dans un précédent post) s'installent tout doucement. Ils fleurissent timidement ce printemps, mais c'est normal la première année. La floraison sera plus généreuse l'an prochain.

semis 151501

Parmi les bonnes nouvelles, le sauvetage des hellébores Onyx Odyssey et Jade Tiger, tous deux de la série Winter Jewells. Ils étaient très mal en point l'an passé (pourriture du collet notamment) et avaient presque complètement disparu. Je les avais alors déplacés sous le cerisier du japon 'Accolade' espérant les sauver de leur emplacement inadapté. Il ne restait pratiquement plus que des racines pour Jade Tiger. Ce printemps, des feuilles sont sorties de terre. Ouf... Espérons qu'ils seront mieux à leur nouvelle place. Deux autres hellébores, venant de chez Ashwood Nurseries cette fois, que je croyais définitivement perdus, m'ont fait la surprise de réapparaître cette année alors qu'ils n'avaient même pas sorti une seule feuille depuis au moins deux ans. Comme quoi ils arrivent à se remettre de situations désespérées.

Assortiment de 7 hellébores, dont 4 de mes créations (les 4 en haut à droite)

Pour le reste, il y a peu de nouveautés. J'ai planté deux espèces d'érémurus que je n'avais pas encore ici : Eremurus cristatus et Eremurus zoae. Les feuilles sont actuellement en train de sortir de terre. Je ne sais pas s'il y aura une floraison cette année, mais si cela arrive, je publierai un post.

Il y a dix jours, deux pins sylvestre ont été accueillis dans la partie haute du terrain. Ils feront un rappel aux autres pins plantés un peu plus haut à flanc de montagne, faisant ainsi un lien entre le jardin et la nature environnante.

Le projet "rivière de sauge" suit son cours (sans jeu de mots). Les bâches ont bien joué leur rôle de désherbant naturel. Il ne reste plus qu'à multiplier les pieds de Salvia nemorosa (facile à dire !) et à les planter. C'est un sacré boulot qui m'attend et je ne sais si je parviendrai à obtenir un nombre suffisant. A suivre...

Voilà pour les nouvelles en ce début de printemps. À très vite.


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